Affichage des articles dont le libellé est Et si c'était moi l'enfoirée affective ?. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Et si c'était moi l'enfoirée affective ?. Afficher tous les articles

mardi 22 janvier 2013

Et si c'était moi l'enfoirée affective #2 : Toi Tarzan, Moi jAne.


Je te préviens, cette note est la note la plus effrayante que j'aie jamais écrite. Je viens de me relire, j'en ai des sueurs froides (et oui, y'a sûrement des fautes qui traînent, mon correcteur est indisponible).

Donc voilà, Depuis peu, je crois bien que j'ai un mec. Enfin je veux dire, un vrai mec. Un amoureux, une personne que je vois de mon plein gré de façon régulière continue et tout à fait consentie. Qui me plait, me fait de l'effet, me fait sourire comme ça pour rien quand je marche toute seule dans la rue en écoutant The Cinematic Orchestra.

Et merde, j'ai un mec. 

Pourquoi "Et merde" me direz-vous ? Vous êtes super contents pour moi rajouterez-vous ? Non. Moi je dis "et merde". Parce que des mecs, j'en ai eu. Des namoureux, des amours de ma vie, des amants de passage, des pères de mes futurs enfants adoptés. Donc je suis en mesure de dire et merde, j'ai un mec.

Parce que :

Je me connais. Quand j'ai un mec, déjà, à chaque fois, ça s'est fini. Pour des tas de raisons différentes et variées mais principalement parce que je suis une fille. Et que, forcément, en tant que fille, quand je suis ta pote, je suis formidable, compréhensive, pleine de recul, je ne me prends pas la tête, je ne te prends pas la tête, je suis rigolote, je peux sortir et être prête en deux deux (parce que je ne me maquille pas), je bois sans passer par la case pompette, je ris en ouvrant la bouche, je ne te relance pas toutes les 3 heures pour savoir ce qui est arrivé de palpitant dans ta vie depuis 3 heures ;  t'es pas libre ? je m'en fous, je sors avec mes copines sans message avec 3 sens cachés pour te culpabiliser. 

Ça marche aussi quand je suis ta pote avec des affinités bien sûr. 

MAIS, quand je suis accouplée, qu'est ce que je suis reloue. Je suis même tellement reloue que les mecs m'ayant connue pote puis ayant décidé de s'accoupler avec moi finissent par me lourder tellement je les soule. 

*Je suis devenue tellement allergique au terme de "être en couple" que je ne peux même pas dire "en couple" en parlant de sa majesté moi-même. Donc je dis accouplée.*

Et le pire, c'est que je ferais la même chose à leur place. Je me soupçonne même de faire exprès d'être reloue pour retrouver mon statut de célibataire et avoir de bonnes nouvelles excuses pour boire et entretenir des relations sans lendemains. Je suis la pro du "The Ted Mosby".

Soyons d'accord, on le sait tous, une fille, ça ne fonctionne pas pareil qu'un garçon. Je ne vais pas vous refaire l'histoire de mars et de vénus. Je vais juste vous parler de moi avec un exemple très concret.

Donc l'exemple, c'est mon mec. Avant que je soies avec lui, j'étais libre. 

C'était même un devoir. Je DEVAIS être libre. C'était donc complètement consciemment que j'étais célibataire. Quand on me demandait "et t'es libre pour dîner vendredi soir ? on pourrait même aller au ciné ensemble ?!" je répondais par un "heu non mais en fait, toi et moi, on va se voir plutôt le soir tard, après manger et si j'ai rien de prévu. Et je ne prends pas de petit déjeuner le matin et de toute façon, mon ballon d'eau chaude est trop petit pour 2 douches et puis ma chatte est allergique aux humains de sexe opposé alors faut que tu y ailles là mais promis je t'appelle dans 3 mois quand j'aurais plus de série à regarder si j'ai rien de prévu ; allez bisous."

*Si je vais toute seule au cinéma, ce n'est pas par dépit mais bien par choix*.

Y'a un truc que je déteste quand je suis accouplée, c'est de devoir penser à quelqu'un d'autre que moi-même. 

Pas dans le sens où tu l'entends. Parce que je pense beaucoup à mon prochain, je prends des nouvelles de mes amis, ma famille tout ça.

*Oui, à un moment donné, je me suis mise à avoir des amis, mais ça, c'est une autre histoire.*

Penser à quelqu'un d'autre que moi même dans le sens de "tiens, je me demande ce qu'il fait", ou bien "tiens, j'irais bien au ciné avec Chouchéri ce soir" ou encore "Vendredi ? heu non, je vais voir Chouchéri je pense plutôt que de sortir danser au Rosa et glousser jusqu'à plus soif avec toi.". 
Encore pire : "Putain, mais qu'est ce qu'il branle, ça fait au moins 47 minutes que je lui ai mis un kikoulol sur sa timeline et j'ai même pas un like, il est avec une tepue c't'enfoirée affectif". 
Et mon préféré : "heu non, je vais pas venir glousser et danser au Rosa avec toi ce vendredi, on est à peine mardi mais je pense que je vais réserver mon vendredi à Chouchéri parce que tu comprends, on se voit demain soir et on avait prévu de se voir ce weekend aussi parce que maintenant on se voit le weekend ET la semaine et si je le vois vendredi soir, comme ça samedi on fait des trucs ensemble parce que le dimanche tout est fermé".

*Ô lord, won't you buy me a Mercedes Benz*

Et je sais de quoi je parle, ça m'est déjà arrivé tout ça. Bon, ok, pas les kikoulol sur le mur. 

*Parce que oui, ma dernière relation sérieuse remonte au temps où la timeline était encore un mur*

Et oui, ok, j'exagère un peu beaucoup, ça ne m'est jamais arrivé à moi personnellement. Mais j'en ai tellement vu des copines à moi perdues au front me servant ce genre d'excuses et aujourd'hui tellement engluées dans leur couple qu'elles disent "nous" pour parler d'elle, leur mec étant devenu une piètre extension de leur personne.

*Contrairement à moi, parce que moi, je dis nous mais c'est parce qu'en effet, je ne suis pas toute seule dans ma tête et mes amis le vivent très bien.*

Donc, forcément, en plein coach mental quotidien où je me regarde droit dans le miroir en disant : "Seule tu es, seule tu resteras si ton libre arbitre préservé tu voudras. Tu pourras pas dire que je ne t'aurais pas prévenue. Ps : remets de l'anticernes, t'as vraiment une sale gueule aujourd'hui." J'évitais soigneusement tout attachement avec un sexe opposé (ou pas, je ne suis pas difficile). Et puis un jour, un dimanche après-midi même, me voilà en train de choisir des pompes pour un rendez-vous. Oui, parfaitement, je me préparais pour voir un humain de sexe opposé de mon plein gré.

Et un jour-là, j'ai même ajouté à mon discours :
"ok, ce mec, tu vas le voir, vous allez vous faire une toile et ça va être sympa, tu as déjà vu le film et au moins, si vous êtes en rade de sujet de discussion, on s'en fout, on parle pas au ciné. Mais je te préviens jAne, ça va juste être un pote. Avec quelques affinités si il est sympa et plus beau que ton pote à affinités actuel mais c'est tout ! Ps : te maquilles pas, il risque de te trouver mignonne.".

Et comme tu t'en doutes, ça n'a pas marché. Du tout. Ce mec était non seulement sympa, mais aussi drôle, so cute, intéressant, en V.O., grand... Enfin, voilà quoi. C'est peut-être aussi dû au fait que j'ai parlé avec lui. Longtemps. Tellement longtemps qu'on a oublié de prendre nos tickets de cinéma et que la séance était complète et qu'on du aller voir un autre film. Qu'après le film, on a marché jusqu'à l'arrêt d'après du bus et qu'on a laissé passé le bus. Je ne l'ai même pas embrassé le premier soir. Ni le deuxième.

*Bon, ok, ça, c'était aussi parce que je me disais que je ne lui plaisais pas forcément. Je sais, c'est dur à croire, mais y'en des mecs à qui je ne fait aucun effet. Des mecs hétéros je veux dire.*

Donc je me suis faite avoir comme un bleu. C'est un peu de sa faute aussi, il s'est mis en m'envoyer des textos les lendemains de nos dates comme ça pour rien. Pour savoir comment ça allait et quand est ce qu'on pouvait se revoir. Je me suis mise à lui répondre, et même à prendre les devants. Il s'est mis à me faire des petits plats, m'accueillir chez lui dans son IMMENSE appartement où on regarde des films dans son IMMENSE canapé moi lové dans le creux de ses IMMENSES bras.

*Où il me réchauffe comme il sait si bien le faire au lit avec son IMMENSE... heu... couette.*

Donc ce mec me fait me sentir bien avec un mec. 

Incroyable. Ce mec ne me fait même pas freiner des quatre fers avec tous mes warnings qui clignotent. Comprend pas.

Pourtant, je l'ai testé plusieurs fois. Au premier rendez-vous, j'étais même pas maquillée. Au premier soir, j'étais même pas épilée. Il fait un régime ? je prends des frites ET un dessert au restau, il s'en fout. Je suis passée à la vitesse supérieure : j'ai mis des culottes en coton pas assortis à mon soutif confortable. Je lui ai piqué son hoody préféré. Au bout de deux semaines à peine, je lui ai déballé le "talk' entre le plat et le déca.

* Mais si, tu sais, dans les séries américaines, quand au début d'une relation, la fille dit au mec : "je te préviens, tu couches plus avec personne d'autre, je suis pas un plan cul ni une rebound girl. Je ne sais pas ce que je veux, mais je veux du sérieux. Tu le plais, je ferais bien un genre de suivi de dossier avec toi.". Et en général, le mec part en disant "je t'appelle bientôt" et ne rappelle jamais. JAMAIS.*

Rien. Le mec, mon mec, n'a pas bougé d'un yota. Pire, ce mec me donne envie de le revoir et de passer du temps avec lui. Horreur, de le connaitre. Supplice, je songe même parfois à le présenter à mes potes.

*Je sais, c'est gore. Même moi j'ai la gerbe. T'inquiète, après le pipi rouge et la quiche dans le bus, je vais bientôt raconter comment je me suis faite scalper. Parce que là, c'est vraiment trop.*

C'est quoi le problème me diras-tu ? Le problème, c'est que depuis 4 semaines, je n'ai pas vu mon mec. Pourquoi ? Parce qu'on a eu la bonne idée de s'accoupler début novembre. Que donc, fin décembre, je suis partie une semaine dans ma famille pour Noël. Que lui, le jour où je revenais  à Paris, il est parti pour un mois de vacances qu'il avait prévues depuis longtemps. Mais on s'est dit qu'on resterait en contact par mail.

Et que depuis QUATRE PUTAINS DE SEMAINES, ça donne ça :

( légende des lignes à suivre parce que ça devient compliqué :
J : jour où il a pris l'avion 
H : l'heure approximative où il m'avait dit qu'il décollait
* ce que mon mental normal me dit et qui, so far, gouverne mon esprit.
# ce que mon putain de mental de fille accouplé manipulatrice qui regarde trop de film de meuf se dit et qui, so far, est étouffé par mon mental normal. Mais c'est dur. )

J-2 : petit coup de fil pour se raconter nos Noëls respectifs.
*Ouais, ça va, chuis contente qu'on s'appelle.*
#Rholàlàlà Chouchéri tu me manques déjà !#

J-1 : je lui envoie un MMS avec une jolie photo de la mer au coucher du soleil et un petit mot gentil.
*je suis juste sympa et j'envoie souvent des jolis photos aux gens plutôt que de parler pour ne rien dire quand on me demande ce que je fais. Sauf quand je suis au toilettes*.
#censuré#

Jour J, H+jesaisplusexactementmaisàpeuprès : je reçois un texto de lui alors que je suis dans le train qui me ramène à Paris.
*Cool, il n'a pas raté son vol, ça va lui faire du bien ses vacances et moi je serai plus concentrée au taf, ça tombe bien, j'ai un PC à finir pour dans 3 semaines. Mais je suis quand quand même contente de l'attention, ok ça va...*
#H-3/2/1/0,5/0,2/0 : putain, j'hallucine, même pas un texto de réponse à mon texto de hier avec la photo de la mer. Je vérifie que mon texto a bien été envoyé et reçu. C'est le cas. Il décolle dans une heure, attendons un peu.
H+1 : j'hallucine, ce bâtard m'a même pas répondu, il a décollé de Paris sans un mot pour moi ! Ou bien si ça se trouve, il a raté son avion pour cause de météo et a décidé de m'attendre par surprise à la gare avec un bouquet de muguet parce qu'il a deviné que c'étaient mes fleurs préférées. Ou bien en fait, il ne pouvait pas partir sans me revoir et il m'a dit qu'il partait aujourd'hui mais en mais nan, il part demain et il va m'attendre devant chez moi avec un bouquet de Lilas parce qu'il a deviné que c'étaient mes fleurs préférées en deuz' parce que le muguet c'est qu'une fois par an alors que le lilas c'est deux.
H+2 : YIIIHHHAAA ! j'ai reçu un texto de lui, où il me dit qu'il embarque dans l'avion. Rolalala, chuis la dernière personne à qui il pense en décollant de Paris, c'est trop ChouchériRomantic !#

*Et non pas Romanticus*.

J+5 : c'est la nouvelle année, j'envoie mes voeux par mail à mes bien chers tous. Je le mets dans la boucle.
*je tape la première lettre de l'alphabet sur mon clavier pour sélectionner les destinataires, parce que non, je n'ai jamais pris le temps de faire de groupes d'adresses emails, je les mets une par une en tapant toutes les lettres de l'alphabet sur mon clavier.  Son nom apparait, je clique. cqfd.*
#Je le mets ou pas ? Allez, je le mets. Non, je l'enlève. Non mais si, je le mets, c'est rien ! c'est pas comme si je le présentais à mon frère ! Ha merde, faut que je le mette dans l'ordre de l'alphabet sinon il va voir que je l'ai rajouté à la fin et il va savoir que je me suis tâté à la mettre.#
*Mais tais-toi ! c'est un mec, jamais il va aller regarder en quelle position il est de la liste de mail, il s'en TAPE ! Et moi aussi je men tape ! Tu commences à me saouler merdalafin ! Il t'as envoyé un texto à l'embarquement, il kiffe ses vacances, arrête de faire ta parano !*

J+9 : il me répond par mail. Me donne quelques news, me dit qu'il a l'intention de couper un peu l'internet histoire de bien profiter de ses vacances.
*Oh, un mail de lui. Tout va bien. Il va déconnecter un peu, ok, je joke en lui interdisant de passer plus de 5 minutes à répondre à mon mail et lui pose 3 questions simples ne nécessitant aucune fioritures et lui disant de surtout profiter et qu'il me racontera quand il sera là.*
#OOOooooooOOooooh ! un email de Chouchéri ! Déjà ! Trop bien, ça veut dire qu'on se donnera souvent des news ! c'est sûr je lui manque déjà ! Moi c'est sûr il me manque, c'est trop nul Paris sans lui. Je vais lui faire une réponse de meuf trop cool qui s'en fout. Surtout ne pas faire l'hystérique sinon elle va encore me taper l'autre.#

J+15 : rien.
*Putain, c'est chaud le PC, je vais bosser dimanche histoire de pas partir trop tard du boulot tous les soirs de la semaine*
#Rien. Pffff... Nan, mais il doit être occupé. C'est bien, il profite.#

J+16 : Je lui envoie un mail.
*Salut, j'en peux plus de bosser 53 heures par semaines, je trouve le temps long sans toi un peu, j'ai envie de t'écrire un mail alors je t'écris un mail. Je suis fatiguée. Ce mail n'est pas drôle mais y'a des trucs chouettes quand même dans la vie. Je vais bien ne t'en fais pas.*
#Nan mais attends, qui, QUI a dit que j'étais obligée d'attendre de ses nouvelles pour lui en donner ?  C'est un honneur de recevoir de mes nouvelles alors pourquoi j'attends comme un gentil toutou ? Tatata ! je vais t'écrire moi ! déjà parce que de nous deux, y'en au moins une qui se souvient que tiens, J'EXISTE et ensuite parce que de toute façon la vie sans toi ici c'est horriiiiiible ! je m'ennuiiiiiie, je fais que travailler je t'attends sagement, pfoulala que c'est duuuuuur !#

J+19 : rien.
*Ha tiens, j'ai 10% en plus des soldes chez Darjeeling ! cool ! Ça me changera un peu de mes vieilles culottes de ragnagnas.*
#Pfff. rien à foutre, je vais me payer des pompasses pour aller glousser au Rosa plutôt que ce joli ensemble de lingerie, ça lui fera les pieds à ce bâtard qui se colle des mojitos avec des pétasses en strings à la plage#

J+21 : rien.
*Ha ben ouais, tien, j'ai rien d'autre à foutre que de mettre une vue perspective supplémentaire dans le PC ! pers qui ne servira à RIEN. Je hais mon boss.*
#Putain mais C'EST PAS VRAI ! jAnezilla à l'attaaaaaque ! je vais lui pourrir sa boite mail, lui dire que ça me saoule de ne pas avoir de news que je me sens hyper délaissée ça craint. Même s'il aura une super excuse qui me fera me sentir trop conne je m'en tape, au moins ça me soulagera ! 'foiré va ! En plus, chuis sûre qu'elle est refaite de partout ta pétasse en string !#
*Mais putain fermes-là ! Ça serait le contraire tu te collerais pas des cosmos avec des surfeurs australiens toi peut-être ? Oh attends... Tu t'es DÉJÀ collé des cosmos avec des surfeurs australiens alors que t'avais un mec je te rappelle !*
#C'est pas pareil ! Et puis il ne s'est rein passé ! et puis je donnais des news tous les jours moi ! #
*Et rappelle-moi, ton mec, c'est pas devenu ton ex par hasard depuis ?!*
#C'est pas pareil ch'te dis !#

*Ô la mauvaise foi féminine. Ô déception de constater que moi aussi j'en souffre...*

J+23 : rien.
*Mais pourquoi je consulte ma boite mail 3 fois par jour ?! Ça me ressemble pas ça ! qu'est ce qui m'arrive ? c'est quoi ce sentiment bizarre ? Tiens, j'ai 10% en plus chez Somewhere ! Oh ! la nouvelle règlementation du moniteur, merde mon PC ! Hey au fait, ça fait un moment qu'il ne m'a pas donné de news l'amoureux, il a enfin réussi à se déconnecter, il doit bien profiter, c'est cool !*
#RHÂÂÂRRRRPPPFFFKKKKKKRRRRTRESRDRTFAYGZ8U90àî,qopr jknht zygoeusnpfht xhiuyuDRTFYTN VJK,D. ENFOIRÉE AFFECTIF DE MERDE TU VAS ME RÉPONDRE OUI ?! soit forte jAne, reste digne, lâche rien, pas un mot. RIEN
... * bruit sourd de tête qui tombe sur un clavier d'ordi*... #

J+24 : il me répond par mail. Me dit qu'il va peut-être bouger mais ne sais pas, qu'il me tiendra au courant. Qu'il paraît qu'il neige à Paris c'est vrai ? que si c'est le cas il ne reviendra pas. Haha.
*Ouais il neige. Tiens, c'est une idée ça, plutôt que je de me répandre en râleries parce qu'en ce moment, je râle beaucoup, je lui envoie des photos de la neige, et de moi emmitouflée en lui disant que "ouais il neige, j'ai froid je ressemble à un esquimau, donc à l'été prochain, bises !" Pis au moins, ça ira plus vite parce que c'est pas tout ça mais je dois aller à un anniv moi ! *
#Quoi ? QUOI ? quatorze putains de jours sans une nouvelle et j'ai droit à 8 lignes me disant qu'il n'en sait pas plus sur quand il revient, et qu'il ne sait même pas s'il revient ?! Et il me parle de la météo ? DE LA MÉTÉO ? Ha tu veux savoir le temps qu'il fait ? je vais te montrer moi le temps qu'il fait ! de toute façon, j'ai rien d'autre à te dire, vu qu'apparemment tu t'en branles de moi hein ? Ben tiens ! tu la vois la neige là et sur cette photo là tu la voies bien aussi ? et ma face, tu la voies ma face ? Youhou ! tu te rappelles de moi ? tu sais, la meuf qui t'attends sagement sous 15 putains de centimètres de neiges emmitouflée dans sa parka et son bonnet pompon pendant que toi tu te la coules avec des putes en strings ?!#



Ce qui nous amène au aujourd'hui. Et aujourd'hui, je suis fatiguée. Je n'en peux plus de cette hystérique qui crie dans ma tête. Et ce qui est fou, c'est qu'elle se tape des crises pour rien, pendant un dixième de seconde et après pouf ! partie !  

J'en parlais justement l'autre jour avec une personne qui n'est pas moi. Et qui n'est pas une fille.

-"Au fait, t'as des nouvelles de ton Jules ?
- Pas trop non, mais bon, c'est normal, il profite et puis il m'avait dit qu'il couperait un peu histoire de faire un break, il en a besoin donc bon. Je suis patiente.
- Tain, ça doit être relou quand même un peu non ?
- Ben ouais mais bon. Tu sais, ça fait pas très longtemps qu'on est heu...
- ensemble ?
- ... Mouais, enfin tu vois quoi. Donc bref, voilà, pas trop de news, mais pas trop longtemps donc pas trop relou.
- Bah putain, tu le prends vachement bien je trouve !
- Non mais bon, je la joue cool comme ça, mais c'est sûr c'est pas facile hein parce que justement, comme c'est tout frais... Heureusement que je suis hyper occupée par le taf."

*Je sais pas pourquoi, à ce moment, j'ai eu la vision de Odile Deray de la Cité de la peur avec son petit nuage de fumée sur sa...*

"- Et ben ! c'est dingue ça, y'en a d'autres à ta place, elle seraient hystéros !
- Ouais, mais je ne suis pas les autres. Pis oui, parfois, y'a l'autre qui se la ramène, mais je lute.
- Non, c'est sûr, toi, t'es une brique. 
- ...
- Tu sais, t'as le droit d'être hystérique, nous les mecs, on le sait, on en a rien à foutre que vous soyez hystériques. Ça ne veut pas dire que tu n'es pas la même, juste tu penses à lui en plus de penser à toi. Et en tant que meuf, tu le montres d'une certaine façon.
- ...
- Et en vrai, ça donne quoi ?
- RHÂÂÂÂ NAN PUTAIN J'EN PEUX PLUS, ÇA ME RENDS FOLLE, JE SAIS MÊME PAS OÙ IL EST NI QUAND IL RENTRE JE L'IMAGINE AVEC DES STRINGS REFAITS MAIS POURQUOI JE RESSENS ÇA C'EST DÉGUEU J'VAIS ALLER PRENDRE UNE DOUCHE, J'ME DÉGOUTE !
- Mais heu... jAne...
- QUOI ?
- T'es une fille. Et c'est ton mec, il te plait, tu t'es un peu attachée à lui quand même. C'est normal. Arrête de paniquer, pour une fois, ça va ptêt bien se passer. HAHAHA !
- ...
- Pardon. "  

Et MERDE. J'ai un mec.




____over and out____.

jAne.

samedi 12 mai 2012

Et si c'était moi l'enfoirée affective ? #1 : où je découvre ce qu'est l'empathie.


Il m'aura fallu du temps (un mois à peine...) pour la pondre cette note, mais il faut me pardonner, j'ai été prise dans un troubillon d'études de faisabilité, d'emménagement et d'hésitation rapport au degré de vie privée que comporte cette note. Mais bon, quand on fait un blog pour raconter sa vie, à un moment, faut assumer. Donc voilà :

Hier soir, lors d'un skype avec Mademoiselle i exilée dans un coin de la planète, je lui raconte les derniers événements palpitants de ma vie parisienne et donc des gens qui gravitent autour de moi. Vient le sujet de "qu'est ce que t'as fait vendredi soir ?!". Et là, je me souviens.

Je sais pas toi, mais moi, mon vendredi soir fut riche en ascensions et descentes émotionnelles. Vendredi, j'ai été, dans l'ordre :
- fatiguée/méga flippée de la mort/stressée/rassurée/fatiguée/distraite/impatiente/trop contente/hyper contente/effondrée/hyper déçue/triste/pleine d'espoir/suppliante/réconfortée/ras le bolisée/rassurée. Et ça fait drôlement beaucoup pour ma petite personne en une seule journée !

*Bon, je précise aussi que ce jour a coïncidé de manière lunaire avec une certaine période du mois féminine que l'on traverse presque toutes tous les mois et que donc, je sais pas toi mais moi, ces jours là, je suis plutôt presque sensible comme une fille normale. Un peu. Mais jamais hystérique hein ! Je vous vois venir vous les garçons !*

Enfin bref. Les informations capitales du début de l'histoire à savoir sont :
- que c'était mon premier jour dans mon nouvel appartement d'où la fatigue.
- que mon chat s'était fait la malle dans la nuit par la petite grille d'aération de la porte d'entrée, mais que je l'ai retrouvée saine et sauve d'où la méga flippe de la mort et le rassurage.
- que dans la pagaille, j'ai oublié mon téléphone portable à ma maison et ai donc été coupée du reste du monde de 9h à 20h d'où la distraction
- que ce soir là, je devais aller chercher mon dude, mon brother from an other mother, mon Monsieur J. que s'il n'existait pas, j'aurais été OBLIGÉE de l'inventer. Sérieusement, ce mec là, c'est un des centres de mon univers, un des piliers qui empêche mon château de cartes de s'écrouler. D'où l'impatience.
- que ce même soir là, je devais à un moment ou à un autre aller saluer le dernier ex en date qui avait décidé de s'envoler pour l'Australie quelques jours plus tard. Certes, c'est un ex, mais nous sommes restés assez bon potes pour que je l'honore de ma présence de temps en temps sans aucune arrière pensée. Cross my heart. Ce qui présageait d'ailleurs d'une bonne soirée, l'occasion de croiser d'un coup plein de potes et de passer de chouettes moments. D'où le trop contente.

Faisons donc une ellipse temporelle jusqu'au moment où j'arrive chez moi parce que tout ça, ce sont d'autres histoires.

*Putain, je suis tellement TELLEMENT en retard dans mes notes de blogs... ce qui est effectivement une façon de te dire que ma vie est TELLEMENT palpitante. Ou bien que dans mon désespoir, je me noie dans le travail pour oublier...*

Donc me voilà chez moi. Enfin quelque part sous tous ces cartons, je suis sûre que y'a un truc qui ressemblera très prochainement à mon chez moi. En attendant, je cherche mon portable, persuadée que de toute façon, comme d'habitude, il n'aura pas grand chose à me raconter.

NON POINT ! j'ai plein de notifications sur mon iPhone !!! haha !!! 

*toi aussi, t'as remarqué que c'est toujours quand tu n'as pas ton téléphone avec toi que la moitié de ta planète essaie de te joindre ?! c'est fou !*

Trop contente, je fais mon petit code et vais voir ce qu'il en est... 

-Un appel en absence avec un message dont je ne me souviens plus. 
-Un texto que je garderai que pour moi parce que c'est trop perso comme texto. Pour le moment. Qui m'a rendue Hyper contente 


*huhuhu_et_un_peu_débile_aussi !*

-Un texto d'une amie australienne qui est à Paris en ce moment et que dans ma grande générosité je comptais emmener à la soirée d’au revoir de l'ex. Qui m'a rendue trop contente aussi.

*T'as remarqué un peu comment mon niveau de contentitude monte depuis tout à l'heure... ? ouais... tu la vois venir la chute...?*


-Un texto de Monsieur J. me disant que ça n'allait pas fort et qu'il n'allait pas pouvoir venir ce weekend. Et là BIM, l'effondrement de mon joli château de carte du weekend commence...
-Et enfin, un dernier texto de Monsieur N. ... le dernier ex. Ou plutôt devrais-je dire un énième texto à la con (le SMS est le moyen de communication préféré de Monsieur N., geek de son état). 

*Et par moyen de communication préféré, j'entends communiquer pour des trucs débiles genre "tu fais quoi ce soir" à "tiens, au fait, j'ai plus envie de sortir avec toi". Et Je te rassure, Monsieur N. n'est pas un collégien. Ni un lycéen. Je ne suis pas dans le trip cougar encore ! Mais il faut savoir pour la suite de l'histoire, que c'est le genre de geek à te larguer par texto...*

Texto qui j'en suis sûre partait d'un bon sentiment (très maladroit). Texto qui gentiment me demandait si mon déménagement s'était bien passé et me prévenait l'air rien qu'il y aurait à la soirée une fille qui lui fera des bisous.

Ben ouais, je me doute bien que y'aura des gens qui te feront des bisous ce soir banane, tu pars à l'autre bout du monde pour un an !

A ce moment, mon cerveau plutôt attaqué par le nouvelle désastreuse de la non venue de Monsieur J. n'a pas trop relevé, mais a quand même demandé une seconde lecture à mes yeux.

J'ai relu.

HAAAAA MAIS PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! CET ESPÈCE D'ENFOIRÉ ME PRÉVIENT QU'IL A UNE NOUVELLE MEUF. QUI SERA LÀ CE SOIR. ALORS QU'IL SE BARRE À L'AUTRE BOUT DU MONDE. ALORS QUE CET EMPAFFÉ M'A LARGUÉE PAR TEXTO Y'A 6 MOIS.

À ce moment là, j'ai été hyper déçue. Hors contexte, j'en n'aurais rien à foutre qu'il ait une nouvelle meuf. J'en n'aurais même eu rien à foutre de les voir se rouler des pelles. 

Mais dans le contexte du mec que j'ai quand même recroisé et avec qui j'ai re papoté pas mal de fois, et qui n'a jamais trouvé utile de prévenir avant le jour même de la soirée d’au-revoir (du coup d'adieu)...
le contexte du weekend post déménagement tant attendu car Monsieur J. venait mais finalement non... 
le contexte du ok, sur ce coup là, c'est toi qui gagne, tu t'es trouvé quelqu'un en premier, et merde... (oui, avoue, avec tous les ex c'est toujours pareil : qui va se trouver une meuf/un mec en premier ? et je ne parle pas de la coucherie d'un soir. Ça ça ne compte pas parce que techniquement...).
le contexte des ragnagnas...
MAIS PUTAIN LE CONTEXTE DE CE CONNARD M'A LARGUÉ PAR TEXTO 6 MOIS PLUS TÔT !!! PAR TEXTO ///RHAAAÂÂLBÂTARD///CRI D'ÉTOUFFEMENT DE RAGE///

J'ai fermé les yeux. J'ai essayé de me concentrer très fort.

Et là, j'ai pris un cutter dans ma main droite. J'ai fait KRRRRR-KRRRR avec le bitonio pour faire sortir la lame. J'ai vérifié qu'elle était bien coupante. 

Et j'ai ouvert un carton. J'ai commencé à ranger mes livres sur les étagères par collection taille et éditeur. Juste dans le but de faire un truc, de mettre de l'ordre quelque part, de ne pas rester là à rien faire, connement comme si cette histoire de texto à la con envoyé par un ex à la con allait me paralyser.

Et puis... j'ai pleuré. Parfaitement. j'ai chialé cette putain de goutte qui a fait déborder le vase. Et qui du coup a appelé toutes ses copines, celles qui étaient dég' que Monsieur J. ne vienne pas, celles qui étaient fatiguée du déménagement, celles qui étaient là en intérim de la période lunaire... 
Tu sais, le genre de chialance de la mort incontrôlable qui est juste là pour vider le trop plein. je n'étais pas à ce moment là fondamentalement pleine de désespoir, mais j'ai quand même ordonné à mon cerveau de réfléchir à une bouée à laquelle me raccrocher. Vite. J'ai appelé Monsieur J. qui n'a pas décroché. Je lui envoyé un texto d'appel au secours.

*Il faut savoir que j'appelle très rarement au secours quand j'ai un vrai pet de travers. Ce qui a pour effet, contrairement à l'autre empaffé qui criait au loup, de marcher et que, du coup, en général, une fois sur un, on me porte assistance.*

Du coup, Monsieur J. qui est tellement, tellement formidable a tout compris tout de suite. Et il a volé à mon secours. En train. Je te la fait courte, mais de savoir que mon sauveur venait à moi pauvre petite princesse en détresse, ben ça les a quand même sacrément calmées ces abruties de larmes .

Et puis, coup de fil. C'est Madame C., ma meilleure pote qui m'appelle pour me dire qu'elle et son mari sont en route pour la soirée de l'ex et qu'on peut se retrouver dans tant de minutes en bas de chez moi vu que le lieu de la fête est quasi en face de chez moi. 

Je lui réponds avec une voix complètement pas assurée que je ne viendrai pas parce que 
a) je dois aller chercher Monsieur J. à la gare
b) Monsieur N. m'a encore envoyé un texto à la con qui a fait déborder le vase.

-"Ho putain, attend, bouge pas, je dis à B. d'aller à la soirée avant moi et je te rejoins chez toi."

*Le coup de l'amie toujours là comme un scout et le coup de la solidarité féminine de la pote qui comprends "putain c'est la chialance ultime" quand tu lui dis un pauvre "heu... chuis un peu patraque là en fait" me fera toujours kiffer. Parce que bon, elle a bien compris ma copine que j'étais en train de ravaler mes larmes de princesse pour essayer de lui faire croire que tout allait bien.*

Ma copine arrive. La moitié de mes livres étaient déballés et parfaitement rangés sur la moitié de mes étagères. Tous parfaitement rangés au carré devant moi entouré d'une pile de cartons vides qui auraient croisé un ouragan. Comme une preuve pitoyable que moi, j'assure, no matter what. Elle me rassure et me dit que non, je ne suis pas tarée d'être touchée par ce texto à la con, c'est un truc normal émotionnel de fille normale. 

*Ouais, elle est comme moi ma cop's, elle dit plein de gros mots. Ben si : émotionnel, pour moi c'est un gros mot, chuis désolée !*

Même si c'est un ex dont je n'ai plus rien à foutre, c'est quand même un ex. Qui va rouler des pelles à une autre meuf. Que je croyais que les relations longue-distance pour lui, c'est non merci vu qu'il se barre au pays des koalas...

-"Pis bon, il doit bien sentir aussi qu'il a un peu merdé là le Monsieur N., et si ça te dérange pas trop, je vais pas me priver de lui dire 2 mots !
- Pfff, m'en fous, fait comme tu veux. Mais sache qu'entre temps, je lui ai envoyé un texto de meuf trop cool qui prend la vie du bon côté et qui est bien occupée ce soir avec son pilier en route et qui du coup ne passera peut-être pas le voir.
-... Jane...
- quoi ?
-....Jane...
-J'ai merdé c'est ça ?
-Ben ouais ! comment veux-tu qu'il comprenne l'étendue de sa bourde si tu lui réponds pas fissa à quel point ça te met vénère ?!
-Rho mais ça va ! c'est un ex ! et je ne suis pas une meuf relou qui prend la tête ! c'est à lui de savoir un peu bien gérer, merdalafin !
-Mais comment veux-tu qu'il comprenne si tu la joues trop cool ? c'est quoi le but ? t'en n'as rien à foutre d'être relou, t'es plus sa meuf, et en plus il se barre !
-Ouais ben justement ! astalouégodelavista et bon débarras ! Non mais sans blague !"

Et pouf, je me suis refermée comme une huître. Je me suis comportée comme ça avec Monsieur N. parce que justement, pendant le temps (ridiculement court) où nous sommes "sortis ensembles" (pour reprendre ses termes), et bien... on n'a pas vraiment eu l'occasion de se connaître. Et par là, j'entends, par pure mauvaise foi, que Môssieur n'a pas vraiment pris la peine de chercher à me connaître. Vraiment je veux dire. À part le fait que j'adore les films pour meuf à la con, que j'ai les pieds froids, que je me suis faite opérée du dos à 29and à peine, que je parle et ronfle et retiens ma respiration quand je dors, que je fume, que j'aime le bleu et déteste le orange... et ben... Monsieur N. ne connaît pas grand chose de ma vie. Je veux dire ma vraie vie d'être humaine qui a vécu des trucs qu'on vit dans la vraie vie. Ou n'a pas cherché à connaître tout ça. Bon, ok, je n'ai pas vraiment non plus pris la peine de lui raconter.

*Oui, c'est bon, ça va, je sais, je suis un putain d'oignon à multiples couches, une huître qui ne s'ouvre qu'avec le bon couteau, une foutue brique dure dehors et toute vide dedans, prenez la métaphore que vous voudrez...*


Tout ça pour dire quoi ? Tout ça pour dire que oui, ok, son texto partait peut-être d'une bonne intention mais est complètement tombé à côté de la plaque. Mon amie s'en va lui tirer les bretelles et moi je m'en vais chercher mon sauveur à la gare de Lyon. Et pour conclure cette note de blog la plus longue du monde, après avoir reçu le dernier texto de Monsieur N. (qui ne comportait pas la moindre trace d'excuse et la formulation du souhait que ça lui ferait plaisir à lui que je vienne quand même trinquer à son départ...) et en avoir parlé la moitié de la nuit avec Monsieur J., il en ressort que :

-"Bon, c'est pas parce que je suis de ton côté ou quoi mais y'a un truc très simple dans la vie qui s'appelle l'empathie.
-c'est toi l'empaffé !
-Non, sérieusement, Jane !
-c'est quoi l'empathie ?
-c'est une truc qui fait que quand on dit quelque chose à quelqu'un, on anticipe un peu l'impact que ça va avoir sur elle et on peut comprendre ce que ça va lui faire.
-putain, encore un truc de meuf à la con. Faut que tu simplifies là...
-Ben en gros, si ce mec te connaissait un peu et savait par quoi tu étais passée avant, il aurait un peu mieux saisi à quel point ce texto, ex ou pas ex, allait te retourner la tête. Et ton petit cœur de brique en mousse.
-Ouais mais bon, elle a raison Mademoiselle C., ça partait d'une bonne intention ce texto, et pis j'avais mes ragnagnas, et pis Il me connait tellement pas Monsieur N., et pis je croyais que tu ne venais plus...
-Voilà, t'as tout compris, l'empathie c'est ça. C'est comprendre pourquoi les gens se comportent comme ils se comportent, sauf que là, c'est dans le mauvais sens que ça s'est passé, ça n'était pas à toi de faire ce chemin là, mais à lui de te l'éviter. Encore.


-Moralité : faut vraiment que j’apprenne les trucs de meuf relou et que je me mette à l'ouvrir !
-Moralité : faut vraiment que t'arrêtes les enfoirés affectifs ! ou que tu apprennes à les détecter !"

Ouais, ok, mais... et si, sur ce coup-là, c'était moi l'enfoirée affective ?!




____over and out____.


jAne.