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mardi 4 juin 2013

JEAN-PAUL, IL AVAIT TROP RAISON DE SA MERE #4 : ces phrases qui n'aident pas. Et qui n'aideront jamais. JAMAIS !



Hé mais HÈ salut ! ça faisait longtemps hein ? ouais, toi aussi tu m'as manqué. Mes excuses pour ce silence radio, j'ai été dé-bor-dée. Par du taff principalement, ou plutôt une charrette comme on dit dans notre jargon et d'autres trucs. Des trucs que bien sûr je vais te faire partager hein !

Alors, quoi de neuf me diras-tu ? Et bien, tu te rappelles, la note où je te parlais du fait peut-être bien et merde que j'ai un mec ? Et ben tu sais quoi ?

... hein ? vas-y je te le donne en mille ...

... quel suspense insoutenable...

* Pause for drama *

DRUMROLL please...

Ben ouais, j'me suis faite larguer ^^.

* Mais nan, sois pas triste, c'est vieux, ça fait 4 mois, de l'eau sous les ponts et tout, si tu savais, mon dieu, si tu savais ! promis je te raconte bientôt, mais d'abord, d'abord … *

J'ai nommé mesdames et messieurs, le best of de ces phrases À LA CON qui n'ont pas aidé, n'aident pas ET N'AIDERONT JAMAIS une célibataire acharnée. Qui vient de se faire larguer pour la énième fois.

NDLR : bien sûr, ces phrases émanent comme de par hasard une fois sur une de personnes ultra-maquées de la mort.


En premier, je te place le contexte :

- " alors ? ça va toujours avec ton chouchéri ? Il est revenu de vacances ?
- ...
- jAne...?
- ...
- jAne !
- ...
- Putain  encore ? qu'est ce qui s'est passé encore cette fois ? Tu vois ? fallait lui donner plus de news pendant qu'il était loin. T'as pas été assez présente, du coup il a cru que tu t'en foutais et BIM ! tu t'es encore faite lourder !"

Donc on va revenir sur 2 points hyper importants qui là comme ça sont passés complètement inaperçus :

1_ : je n'ai encore rien dit que ça y est, c'est de ma faute. J'ai pas "fait comme si". Alors moi, je dois être un peu débile mais il faut qu'on m'explique à quel moment, pour être avec quelqu’un, il faut "faire comme si". Parce que ouais, moi, en plus de dire 3 gros mots par phrases, je suis comme je suis.

*Ouais, je fais caca, et quand je pète, ça ne fait pas des paillettes.*

Donc voilà hein, quand je me fais larguer, c'est parce que je n'ai pas "fait comme si".

2_ : Je n'ai encore rien dit putain ! c'est dingue ça ! mes potes maqués, je mets toujours 20 ans à leur dire que je me suis faite larguer parce que c'est toujours pareil : peu importe le pourquoi du comment, quoi que je dise (ou ne dise pas d'ailleurs), c'est comme si je parlais à un mur. Ils s'en foutent de pourquoi ou de ce que je dis. Là, j'ai même rien eu besoin de dire ! c'est dingue ça ! alors que, je suis désolée, mais quand on se fait larguer, si il y a une seule conduite à tenir face à nous c'est SE LA FERMER, ET ÉCOUTER BORDEL !

Mais il y a des fois où Ô miracle, quand j'arrive à en placer une et où OMG, on m'écoute. Et puis en fait... je me dis que j'aurais mieux fait de me taire.

ça m'aurait évité d'entendre ceci :

#1 : Non mais c'est bon. C'était juste pas lui, arrête un peu de t'obstiner et passe à autre chose, c'est pas compliqué !

C'est pas compliqué ? C'est pas compliqué d'encaisser (avec le sourire) un "nan mais je tiens vraiment à toi tu sais, je veux vraiment qu'on reste amis. Et puis même, à l'occasion, rien ne nous empêche de se faire des câlins en souvenir du bon vieux temps hein ? hein ?".
C'est pas compliqué de trouver la force en soit d'envoyer paître un chouchéri qui fait tout ce qu'il faut pour te garder sous le coude bien au chaud ? Alors qu'on CRÈVE d'envie de craquer et de retourner dans ses bras tout chaud même si ce n'est que pour une heure ?

*oui, on en crève*

Nan, c'est hyper simple d'avoir confiance en soit au point de se jeter une mètche de cheveux par-dessus l'épaule en se disant "pfuh, parle à ma main !"
HA MAIS OUAIS PUTAIN, QUE CHUIS CONNE ! HEUREUSEMENT QUE T'ES LÀ ET QUE TU ME DIS ÇA ! en fait, t'as trop raison, demain matin, je vais me lever et comme ça pouf, j'aurais réalisé que c'était pas lui en fait !

* et je vais avoir des anges qui me sortent du trou de balle, à défaut d'avoir des paillettes...*

#2 : Ha mais tu ne parlais pas de Jean-Eudes ? c'est qui Philibert ? déjà un nouveau ?! ça défile tellement chez toi en ce moment, j'ai même pas le temps de suivre !

Ha ben vas-y, dis que je suis une trainée aussi ! c'pas ma faute si depuis que t'as un chiard, t'es libre 20 minutes (entre le biberon N°3 et la sieste de 15h28) tous les 6 mois (non mais là c'est compliqué, il a changé de rythme).

#3 : nan mais j'en étais sûre. Vu la façon dont tu en parlais, je le sentais trop que c'était pas le bon.

Nous avons affaire ici à un double combo : notez la présence du "je le sentais" et du "c'était pas le bon". Parce que ta pote maquée à vie, depuis qu'elle est maquée à vie, elle en fait partie. De ces gens.

*Mais si, tu sais, ces gens qui parce qu'ils ont rencontré "the one" savent. Ils savent ce que c'est qu'être avec "the one". Et parce qu'ils ont mis le grappin sur "the one", forcément, ils flairent un "the one" rien qu'à ta façon d'en parler*

Bon. Moi, n'ayant pas rencontré "the one", j'ai tendance à croire que tous mes ex étaient des "the one" potentiels et donc, à chaque fois, c'est les grandes eaux, les "jamais je l'oublierai / mais si tu oublieras".

*Larusso*

Parce que je fais partie de celles qui pensent qu'on a plusieurs "the one" dans une vie. Parce que pour moi, c'est aussi une question de moment, de comment toi et le "the one" du jour vous êtes synchronisés avec le cosmos et surtout, surtout comment tu portes aux nues ton double karmique.

*Ouais, c'est compliqué. En gros, aide-toi, le ciel t'aidera et t'ouvrira une fenêtre : plus tu te kiffes, plus "on" te kiffe. Et ouais, Larusso, c'était un coup de pute furtif ^^*


Donc voilà. En gros, dès que j'embrasse un mec, je devrais illico le passer au radar de mes copines maquées, ça m'éviterait de passer à la moulinette 2 mois après. Moi ? cœur d'artichaut ? non !


#4 : Non mais si t'arrêtais de te compliquer la vie un peu aussi ! tu le fais exprès là !

Oui oui. Absolument. Je fais complètement exprès. Avant même que je rencontre un mec, même pas je sais comment il s'appelle, je sais déjà que ma cible sera :

a) à la recherche d'une rebound / d'une "friend with benefits"
b) en train de mener une double vie
c) émotionally inavailable
d) encore amoureux de son ex
e) aura honte de s'afficher avec moi en public mais comme il n'a rien d'autre à se mettre sous la dent et que je suis trop sympa, ça fera bien l'affaire.
f) sous équipé
g) all of the above.

Voilà. Chacun son don : elles ont celui de détecter "the one", j'ai celui de détecter son jumeau maléfique.

#5 : Mais si, c'est exactement comme quand moi j'étais jeune et que je vivais cette histoire avec Jean-Eudes ! et ben tu vois, ça m'a fait du mal, mais heureusement qu'il m'a larguée, ça m'a permis de rencontrer mon Philibout d'amour !

*Avec des petits cœurs à côté de Philibout. Mais ça m'a déjà tellement fait mal d'écrire Philibout trois fois que je ne mettrai pas de petit coeur.*

Non. Je vous en supplie, arrêtez de faire des raccourcis clavier parallèles avec vos histoires d'ado de quand vous étiez célibataire (il y a 15 ans). Parce que primo, moi, j'ai trente ans. Pas 15. Deuxio, ce rapprochement est une honte à tous les rapprochements parce que Jean-Eudes était tout gentil et n'avait aucun des critères précédemment cités (cf. #4). Tercio, moi, les rares fois où je me permets des rapprochements, je mets tout de suites des gros warning "attention hein, je ne dis pas que c'est comme moi, mais à ce moment-là, je ressentais ça, est ce que ça te fait ça aussi ?" parce que moi, ce qui m'importera toujours, c'est ce que la larguée ressent. Pour essayer de la comprendre et de peut-être trouver quelque chose d'utile à lui dire. Parce que je partage ta douleur d'avoir été larguée pour la énième fois.

Souvent accompagné d’un « ha mais profite va, t’as tout le temps de t’engager à vie avec the one ! t’es libre toi au moins, parfois je t’envie ! ». Oui, je suis libre. Je suis libre de me sentir comme une pestiférée lors de soirées entre amis qui maintenant sont tous en couple / dans les rues de Paris Ville De L’AMOUR De Me Deux / au cinéma / au bureau / devant How I Met Your Mother.

*Et que ça fait chier de sa mère parfois de rentrer chez soi après une charrette et devoir se faire soi-même à bouffer à minuit.*

#6 : nan mais ça c'est parce que tu cherches trop. L'amour, c'est toujours là où tu ne l'attends pas, arrête de chercher tu verras. T'attends trop des gens, les mecs ça les fait fuir.


Ha ! mais putain fallait le dire plus tôt merde ! demain, je m'envole sur une île déserte et là BIM ! the one. Parce que sur une île déserte, au moins, y'aura rien à chercher, du coup, comme y'aura personne, j'attendrai rien. et PAF ! il sera là. Et il m'aimera avec mes ongles dégueulasses, mes poils, mon haleine de chacal et mes dread locks.

*Ben ouais, je pars sur une île déserte en mode nature peinture moi, pas MoiPépetteJamais SansMonVanity ! jAne vs. WILD !!!*

#7 : mais je ne comprends pas t'es tellement une fille géniale, si seulement les gens te voyaient avec mes yeux. Si j'étais lesbienne, tu serais "the one for me !"

Pfffff... Alors là, je ne sais même pas quoi dire à ça.

*Moi non plus.*



#8 : de toute façon, c'était pas un mec pour toi.

Merci, ça je l'avais bien compris. Parce que s’il était pour moi, il ne m'aurait pas larguée figure-toi. Et puis d'abord, ça veut dire quoi "pas pour toi" ? j'ai pas été assez sage ? J'ai pas encore assez de bons points pour faire une image ? "ne convient pas à un enfant de moins de 36 ans, des petites pièces peuvent être ingérées par mégarde ?!" NON MAIS SANS DÉCONNER, JE PEUX PAS JOUER MOI ? UN PEU HEIN ? HEIN ? S'il n'est pas pour pour moi, il est pour qui ? celle d'après c'est ça ?

*Ô Lord, le désespoir de constater que oui, c'était celle juste après quand tu le recroises 2 mois après (ben oui, vous êtes restés potes, c'était super important pour lui et j'étais tellement accro) et il t'annonce : « j'ai rencontré quelqu'un. Je crois que c'est la bonne"*


#9 : un de perdu dix de retrouvés ! plenty of fish in the sea / quand la vie ferme une porte, elle ouvre une fenêtre / un clou chasse l'autre

Si j'en crois ces indémodables, dans mon cas, cela donnerait cela :
Je n'ai plus de doigts à force de m'être tapé dessus avec le marteau qui sert à enfoncer le clou par-dessus l'autre. N'ayant plus de doigt, quand j'ai essayé d'ouvrir la fenêtre, j'y ai laissé mes mains. N'ayant plus de mains, impossible d'attraper le moindre poisson.

*t'as déjà essayé de tenir une canne à pêtche sans main toi ? ou même un harpon ?*

Eh bien, je ne sais pas si tu vois, mais une meuf sans mains qui pue la crevette, qui n'arrive même plus à ouvrir ses portes, avant qu'elle arrive à serrer DIX mecs...



#10 : nan mais de toute façon, depuis que t'étais avec lui, tu n'étais plus toi-même : on ne te reconnaissait plus.

Ma préférée. Parce que cette putain de phrase te renvoie DIRECT à la toute première. Tu te souviens ? Mais si, regarde : (flash-back) « 1_ : je n'ai encore rien dit que ça y est, c'est de ma faute. J'ai pas "fait comme si". ».
AHA ! Nous y voilà ! Flagrant délit d'auto-contradiction avec un soupçon de mauvaise foi : Si je dois "faire comme si", tu peux m'expliquer comment je peux "rester moi-même" ? HEIN ? nan mais vraiment, je te promets, ça m'intéresse ! parce que je les vois bien ces meufs tous les jours dans les rues de Paris, Putain Ville De L'AMOUR De Mes Deux. Ces meufs qui minaudent, ces meufs qui font faire des trucs à leur mecs qu'elles veulent elles mais en leur faisant croire que c'est eux qui le veulent. Comment elles font ces meufs pour rester elles-même tout en paraissant différentes à la fois  bordel ? Moi ça me fatigue déjà de faire semblant de comprendre comment on va redimensionner la poutre du sous-sol pour pouvoir ouvrir une trémie vers le Rez de chaussée au boulot alors faire croire à mon mec que quand je pète, ça fait des pailletes… ERF.

Enfin bref. J'ai fait mon deuil (ok, en vrai, j'ai fait croire à mes copines que leurs précieux conseils avaient trop marché truc de ouf mais putain merci je ne sais pas ce que je ferais sans toi meuf t'es ma sistah bestah for life).

Et hier, Mon Monsieur J. m'a appelé. My Brother from another mother. Le seul qui me comprenne si bien. Ô tristesse, c'est fini avec sa belle. Mais heureusement, jAne est là, jAne va pouvoir te conseiller, jAne, célibataire-à-vie devant-l'éternel-cross-my-heart a pile poil les mots qu'il faut pour soigner tes maux :

- "Hey comment ça va ?
- Pas top, c'est fini avec la miss...
- Rhô non... Merde alors... raconte-moi... Mais avant, maintenant que c'est fini, je peux te le dire : de toute façon, depuis que t'étais avec elle, tu n'étais plus toi-même ; je ne te reconnaissais plus. Ce n’était pas une fille pour toi, je le sentais ! t'es trop génial. Si seulement elle te voyait avec mes yeux… elle ne sait pas ce qu'elle perd...
- ...
-  Et puis une de perdue dix de retrouvées !
- ...
- C'est parce que tu cherches trop aussi ! l'amour c'est toujours là où tu ne t'y attends pas ! regarde : moi avec chouchéri, j'étais là à attendre ses mails, sagement, et BIM, il m'a larguée ce salaud. Et ben tu vois, grâce à lui, j'ai rencontré "the one". Et ben tu vois, maintenant que je sais, je le sentais à ta façon d'en parler que c'était pas "the one" celle là. Voilà, c'était juste pas celle là. Passe à autre chose, c'est pas compliqué !
- biiiiip / biiiiip / biiiiip
- … Allo ?! "



Au fait, je t'ai pas dit ? J'ai rencontré quelqu'un...








____over and out____.

jAne.

mercredi 3 avril 2013

t'as d'beaux yeux tu sais. Ouais, je sais.



Avis à vous mesdemoiselles et mesdames, cette note s'adresse directement à vous.
Avis à vous messieurs, cette note s'adresse directement à vous aussi.

Et ce, je tiens à le préciser, sans m'adresser à vous de manière unilatéralement hétérosexuelle.

Car aujourd'hui, je vais te parler des baisers. Plus exactement des premiers baisers. Tu sais, ceux de quand tu rencontres quelqu'un. Pas les premiers baisers d'ado, ça, dieu merci on a assez galéré, point n'est besoin d'en parler.

*Et on a beau dire ce qu'on voudra, je ne sais pas toi, mais moi j'ai toujours du mal quand je suis avec quelqu'un à renoncer à tout jamais à ces premiers baisers. Même si paradoxalement, je HAIS ces débuts de relation.*

Donc embrasser quelqu'un. Sur la boutche. Avec la langue. Déjà une première constatation, maintenant que voici la trentaine entamée : qu'en est-il de la bonne vieille pelle de pré-ado ? Parce que c'est là que tout a commencé. C'est depuis cette putain de première pelle qu'on est perdu à tout jamais. Est ce que ta première pelle conditionne tes premiers baisers à tout jamais ? Trop parfaite, elle ne laisse la place qu'à de pâles copies, trop foirée c'est être condamnée à apprécier même la pire médiocrité ? Je ne sais pas toi, mais moi, quand je me suis mise à vouloir qu'un garçon pénètre ma bulle sociale au point que ses lèvres touchent les miennes, pire, que sa langue touche la mienne, ça a foutu un bordel sans nom dans ma vie. Et depuis que j'ai passé le cap de la pelle de pré-ado, ce bordel reste à ce jour innommable. Parce que j'en ai eu des lèvres qui ont touché les miennes.

*Non, je ne vais pas te dire combien exactement, juste c'est à peu près entre 2 et 371. Oui c'est vague. Qui est capable de dire combien de personnes il a embrassé dans sa vie ? Pas moi.*

Et pour moi, bizarrement, souvent, embrasser quelqu'un, c'est plus intime que de me faire pénétrer par elle.

*J'ai dû être prostituée dans une vie antérieure, je ne me l'explique pas autrement.*

Et donc, de toutes ces personnes que j'ai embrassées, ou qui m'ont embrassée, persistent 3 Questions Cruciales De La Mort (autrement appelées les QCDLM) :

QCDLM 1_ qu'est ce qui fait le bon baiser ?


QCDLM 2_Ha mais en fait, tu voulais m'embrasser ?!


QCDLM 3_MAIS PUTAIN JE PEUX SAVOIR À QUOI TU JOUES LÀ ?! (plus connu dans l'ère 2.0 sous "WTF" pour "WHAT THE FUCK ?"

Et parce que je suis extrêmement logique, on va commencer par la 2. Parce que oui messieurs, je suis désolée mais primo, je ne suis pas féministe pour 2 sous, deuxio, à peu près une fois sur un, chez moi, avant que je comprenne qu'une personne a des idées pas très catholiques derrière la tête en pensant à moi, ça peut prendre un moment. Donc c'est bien à vous de vous mettre à nous embrasser en premier.

*D'où le grand moment de solitude le jour où comme dirait Katy, i kissed a girl (mais je ne dirai pas si j'ai liké ou pas). Celui où tu te retrouves comme une conne avec ton "han mais nan, c'pas à moi de faire le premier pas, je suis la fille merdeuh !"*

La QCDLM numéro 2 donc qui fatalement induit cette notion de premier baiser avec une autre personne. Ce premier baiser qui, à priori, laisse la porte ouverte à plein d'autres avec cette même personne. Ou pas, ça dépend si tu donnes ton vrai prénom / numéro. Donc tu vois bien le moment crucial qui flotte devant une porte cochère, après s'être frôlés pendant 2h au ciné, quand tu lui dis aurevoir pour la 12ème fois après avoir rallumé 4 fois la minuterie du hall, et j'en passe... Et quand, finalement, le hombrè prend le taureau par les cojonès et finit par s'approcher dangereusement de ton visage, à ce moment, je me pose toujours cette terrible question : Ha mais en fait, tu voulais m'embrasser ? Moi ? Pour de vrai ?

*Celle là et "oh merde, pour sûr de si près il a dû bien les voir mes méga pores dilatés non ? jAneGlamourToujours pour vous servir."

Je suis tellement lente à la détente que c'en est affligeant. Sérieusement. De toute ma carrière d'embrasseuse, je n'ai fait le premier pas qu'une seule et unique fois.

*Et encore, après moult débriefs de mes copines qui m'ont aidé à allumer mes warnings et décrypter les textos*

Et, il faut bien l'avouer, le moment parfait pour le premier baiser, il n'existe que dans les films (tu sais, là où t'as le chef op, le scénariste, le réal ET le chef déco). Donc, faut bien le dire, je suis détentrice incontestée de la palme du premier baiser foiré. Ces premiers baisers qui laissent la part belle aux souvenirs mémorables dont voici un petit best of :

#1 : le pleasure delayer. Cela fait TELLEMENT longtemps que même moi j'ai fini par comprendre qu'à un moment donné, il allait y avoir contact. Mais putain, jamais quand tu t'y attends. JA_MAIS. Donc forcément, maladroitement, ça merde. Variante : #1 : le partout SAUF sur la boutche (qui fini en bobo de nez).

#2 : le précipité. Opposé au #1, celui arrive beaucoup trop tôt, généralement imbibé (d'alcool) donc assez dégoulinant (de bave) et noyé dans un flot continu (de parole). autrement connu sous le nom de #2 : le BEURK.

#3 : le timide. Là, on oublie le hombrè délavéga, même si le mec tente une approche, il a pas bien les cojones del taureau en main donc bon... NDLR : messieurs (mesdames), ok, on est des princesses. MAIS on a regardé trop de films, donc on a besoin d'un minimum de  virilité dans le premier baiser.

*Va donc voir dans "L'auberge espagnole" ce que Cécile de France raconte à Romain Duris sur comment pécho une meuf. Elle, elle sait de quoi elle parle.*

#4 : sans les mains ! Parle de lui même, encore une fois, dans les films, le réal prends toujours le temps d'expliquer à l'embrasseur que c'est bien de toutcher aussi *un peu* l'embrassé. Sur la jawline, prendre l'embrassé(e) par la taille, etc... NDLR y'a quand même un juste milieu à trouver entre le "vas-y j'te plotLesEins" et le "heu... sur l'épaule comme ça, ça va mon aimée ?"

*Et oui, c'est parfaitement diffamatoire pour les manchots.*

#5 : le baiser de cinéma. LE putain de baiser de cinéma. Celui où TOUT, absolument TOUT est parfait. Le contexte : sous les étoiles, sur un canapé confortable, devant une porte cochère. Le mood : un peu pompette mais pas trop, après le 3ème ou 4ème rendez-vous, en vacances donc détendue et grave en confiance à cause du bronzage qui masque vachement bien mes pores dilatés, après juste ce qu'il faut de calinou pour que tu soies hyper péchopable. L'attitude : avec juste ce qu'il faut de mains, de lèvres, de sur la boutche, de ailleurs, de re sur la boutche, avec des poses.

*inévitablement suivi du foirage dans mon cas : une averse te pourrit la vue sous les étoiles, le canapé était en 2 parties et tu tombes dans le trou quand tu essaies de te redresser en prenant appui sur le morceau qui sert pour étendre tes jambes, un peu pompette et à cause de tes talons de 12, tu trébutches avec un gros bruit de ventouse...*

Ce qui nous emmène directement vers la QCDLM 1. Et là, c'est très vite vu, ce qui fait un premier baiser phénoménal, c'est :

a) que la personne qui vous embrasse soit la personne que vous voulez qui vous embrasse. Le beau Philibert a jeté son dévolu sur votre cousine qui a des seins et zéros pores dilatés ? Pffff. De rage, vous vous rabattez sur son cousin à lui Jean-Eude. Jean-Eude aura beau vous faire la totale, ça fera un gros flop. Et non, je vous vois venir, peut-être on pourrait avoir une bonne surprise ? Non. Si vraiment c'est Philibert qu'on voulait, mais que Jean-Eude se révèle être une bonne surprise, ça viendra aux bisous d'après. Et attention, petite précision sur la personne en question : qu'elle soit incroyablement vaginalement motocultable ou doté du sexappeal d'un bêta geek, ce n'est pas ça qui compte. Moi-même je fus bien souvent déçue du premier baiser d'un BEAU GOSSE DE SA MÈRE (sobre).

*Oui j'ai pécho du putain de beau gosse de sa mère ! Je me fais un devoir de tout tester.*

b) votre taux d'alcoolémie. Il faut bien se l'avouer, moult baisers ont besoin d'un petit coup de pouce. Mais attention au coup de pouce. Combien sommes-nous à être déçues mais TELLEMENT déçues des baisers de Philibert une fois sobres ? Hein ? Bon.

c) le monde de dans ta tête. Car oui, en vrai, peu importe où et dans quelles circonstances a lieu le premier baiser. L'enterrement de tata Jeanine, toute cette tristesse et BOOM, Jean-Eude te prend dans ses bras forts et t'embrasse en laissant un doux goût salé. Dans une rame de métro, un petit écart vous rapproche tellement que... oops, i did it again. Peu importe. Du moment que, dans ta tête, ça le fait, t'en as envie du bisou de cette personne, le contexte réel, on en a clairement rien à branler, te voilà chef op', réal et scénariste qu moment où tu racontes ça à tes copines qui feront un "wahou, tu vois, c'est tellement génial quand ça arrive comme ça, pouf !"

d) Un soupçon d'inattendu. Ouais, t'as bien lu. J'ai bien écrit ça. Force m'est de le reconnaître : les baisers où tout est joué d'avance comme sur du papier à musique, c'pas drôle. Attention, ne nous méprenons pas, ça peut être hyper chouette, mais laisser juste un peu (UN PEU on a dit) la place à l'inattendu, c'est le petit wahoo. Ce truc étrange qui fait que oui, ok, c'est bon, prépare la piste d'atterrissage, celui là il va aller direct au HomeRun. Et le petit wahoo, même si personnellement c'est mon pire ennemi, il fait parfois du bien.

*Mais comment j'ai lutté pour ne pas effacer ça.*

Nous en arrivons donc à la QCDLM 3. Et là, normalement, si j'ai bien fait mon boulot, 2 choses se produisent : primo tu as la chanson du générique "premiers baisers" dans la tête vu le nombre de fois où j'ai écrit "premiers baisers".

*Et si ce n'est pas encore le cas, maintenant c'est foutu. Allez. Mais si, tu le connais. Premiers baisers, échangés sur une ..... ? une plage en été mais oui ! Et si tu ne saisis pas bien la référence, ça veut dire qu'on n'est pas de la même génération et je viens de me prendre un sacré coup de vieux.*

Deuxio, ces énumérations t'ont rappelé pas mal de choses, et là, paf, on sort les casseroles. Mais attention, WTF un jour ne veut pas forcément dire WTF toujours. NON non non ! C'est ça qu'est relou avec les baisers, c'est que ce qui est bien avec l'un ne l'est pas forcément avec l'autre. Et inversement : grave erreur de débutant, embrasser 2 personnes de la même façon pensant que celle d'après aimera les même choses que celle d'avant ! Et même, ce truc que te faisait ton ex qui te faisait le wahoo, le nouveau aura beau ramer tout ce qu'il sait, rien, nada, que_dalle.

*Sauf si t'es en plein ménage à trois, mais là, je ne peux rien pour toi, c'est vrai, c'est difficile de switcher si vite entre 2 personnes !*

Donc je te fais mon best of de mes 5 pires lose, mais rappelle toi que ces même lose se sont révélées dans d'autres circonstances des wins.

#1 : GNÉ ?
Bé enfin Jean-Eude ! pourquoi ouvrir la boutche comme ça si c'est garder votre langue pour vous ?! Vous voulez m'avaler tout cru ou bien ?
Ou encore : mais putain qu'est-ce qu'il a à téter ma lèvre inférieure comme ça lui ? Il compte me faire ressembler à Lana ? Y veut une tétine ?

*Et ne fais pas semblant hein, critiquer en live, on fait tous ça.*

Et enfin : je peux savoir exactement ce que tu fous avec ta langue là ? et non, je ne parle pas d'une langue DANS ma boutche, mais sur ma face. Pas dans le cou nan. Sur mes putains de pores dilatés. Et pas une petite langounette légère non, un gros steak baveux rêche et malodorant.

*Et en fait, à bien y réfléchir, celui là ne s'est jamais révélé bien placé. J'ai rien contre les gens qui aiment ça. Mais ça fait trop gros Saint Bernard dégueu et je préfère les chats aux chiens.*

#2 : la Reine des glaces.
T'attends quoi pour me (ré)chauffer un peu là ? Je suis parfaitement pompette, parfaitement maquillée, parfaitement habillée, parfaitement ni trop loin ni trop près de toi, je ne fais que mater ta boutche depuis l'entrée, tous les astres on eu le temps de s'aligner parfaitement, j'ai fini par mettre la béquille (à mon vélo pour avoir les mains libres), j'ai parfaitement placé des petits oh et des petits ha depuis 5 heures (oui, trois cent putains de minutes), il fait -5° devant cette putain de porte cochère JeMePèleLesMichettes, j'ai dis bonsoir à la moitié de mes voisins de paliers et ça fait 3 fois que les lumières automatiques s'éteignent dans ce putain de hall d'immeuble. RHÂÂÂÂÂ MAIS DIS MOI QUE J'AI DE BEAUX YEUX ET JE TE VOUVOIERAI PUTAIN !

*mais en fait ton moi vicieux voudrait que ce moment dure toujours. Parce qu'un premier baiser, une fois consommé est à tout jamais envolé. Sur une plage en été. HAHAHA ^^.*


#3 : No, I don't want to marry you, i just want to...
*bisou* 
-"Nan mais attend, je crois qu'on va trop vite là Pénéloppe, je ne suis pas près à m'engager.
- ...
- ...
- HEIN ?! mais attends, calmes-toi, c'est juste un bisou ! 
- ouais mais pour moi ça veut dire beaucoup ! 
- HAHA et tu joues du piano debout aussi ?"
*bruit de la porte cochère qui se referme.* *traveling arrière de la caméra sur la jeune fille qui reste seule dans le hall. clic de la minuterie qui s'arrête.*
-" Nan mais attend, t'en vas pas ! Pas comme ça, pas déjà ! parle moi !"
*MOImoimoimoi fait l'écho*

#4 : C'est pas toi. C'est l'autre.
-"Ha Philibert, que vos baisers sont doux
- moi c'est Jean-Eude.
- ...
- ...
- haha heu mais oui bien sûr, je le sais bien Jean-Philibert ! non c'est juste que J'ai vu votre cousin passer et je... heu ...
- ...
- ...
- Adieu jAne !"

#5 : Oh Baby Baby, oops, you did it again, you played with my heart.
- "jAne, il faut qu'on parle. Je ne peux pas te donner ce que tu attends de moi. Ce serait mieux qu'on soit juste amis je pense. Je tiens vraiment à toi mais tu vois, pas comme ça. J'insiste, j'aimerais vraiment qu'on soit amis toi et moi. Ça me ferait vraiment chier de perdre le contact.
- Ok Jean-Eude ! "
*ellipse temporelle : quelques mois plus tard... jAne et Jean-Eude sont amis.*
- "Hey Salut jAne, c'est Jean-Eude, une toile ce soir ?
- Allez !
- 19h30 devant le MK2 quai de Seine ?
- it's a date mate !"
*19h20, jAne reçoit un texto de jEude : trop la flemme, viens on se fait un film à la maison, j'ai fait du pop corn. Réponse de jAne : ok j'arrive. 22H40, jAne et jEude sur le canapé devant le générique de fin*
- "CHATOUILLES !
- HÉ ARRÊTE jEUDE C'PAS DROLE HIHIHI"
*bisous* *re-bisous* *censuré*

*le lendemain matin*

- "Nan mais jAne, ne te méprends pas, j'ai eu un moment de faiblesse hier. Je ne veux pas te faire de faux espoirs, tu ne mérites pas ça. C'était une erreur, j'me sens coupable.
- No worries. Allez, je file, j'ai piscine."

*ellipse temporelle*

- "Hey Salut jAne, c'est Jean-Eude, une toile ce soir ?
- Allez !
- 19h30 devant le MK2 quai de Seine ?
- it's a date mate !"
*19h20, jAne reçoit un texto de jEude : trop la flemme, viens on se fait un film à la maison, j'ai fait un apéro dinatoire sans l'apéro. Réponse de jAne : ok j'arrive, j'amène du vin. 22H40, jAne et jEude sur le canapé devant le générique de fin*
- "CHATOUILLES !
- HÉ ARRÊTE jEUDE C'PAS DROLE HIHIHI"
*bisous* 

- "NON MAIS JE PEUX SAVOIR UN PEU CE QUE TU FOUS LÀ BORDEL ?!"



____over and out____.

jAne.



















dimanche 24 février 2013

Jean-Paul il avait trop raison de sa mère #2 : Ôde au Métropolitain.


À l'abruti qui ne tourne pas bien le tourniquet avant toi, que donc t'es coincé dans le tourniquet et a foiré un ticket en pleine heure de pointe,

Au Relou qui se plaque dans ton dos pour frauder le tourniquet sans même te demander,

À l'homme pressé qui te bouscule dans les escaliers parce que la rame du quai d'en face arrive,

À tous les empâffés qui ont décidé de prendre le métro en même temps que moi,

Au désespéré qui se jette sous les roues le matin entre 8h et 9h30 sur la 4,

À la sournoise qui, à l'ouverture des portes te passe devant pour se jeter sur la seule place assise imprenable de libre (et qui a 15ans),

Au grand monsieur malade qui ne se soignera pas parce que c'est un homme et qu'un homme "c'est jamais malade" et qui préfère te tousser dans la figure,

À la pétasse qui te pousse parce que oui, c'est sûr, elle passe large dans les 20cm que tu essaies de laisser entre toi et la vitre pour ne pas décéder,

À l'emmerdeuse qui te dit "pardon" pour que tu te pousses un peu pour qu'elle puisse passer et qui en fait prend juste ta place,

Au gros dégoutant qui, après manger, laisse tous ses déchets et son trognon de pomme sur le siège,

Au petit porc qui laisse se vider la fin de sa canette de bière sur tes sandales en cuirs toutes neuve avec tes petits orteils vernis qui dépassent parce qu'il ne tient plus la main tellement il est saoul (à 8h40 du mat'),

Au voisin chiant qui lorgne par dessus ton épaule pour voir ce que tu lis sur ton iPhone,

À la girafe mannequin de mes deux assise en face de moi qui doit absolument étendre ses jambes (c'est pas comme si je prenait tout la place avec mon 1m57),

Aux 2 statues même pas grecques qui ne bougent pas d'un iota quand tu dois sortir du siège contre la vitre et qui en plus râlent quand tu finis par leur pousser les jambes pour passer,

Aux muets qui préfèrent te bousculer avec le bras pointé dans une direction plutôt que de dire "excuse moi jAne, tu voudrais bien te décaler un peu steuplait, c'est ma sortie",

À toi petit boulet qui ne t'accroches pas à la barre et qui m'écrases les orteils quand la rame démarre parce que non, tu n'as aucun sens de l'équilibre et que tu as DEUX putains de main hyper valides (le jour où je suis en tongs),

À la frustrée qui m'arrache le coude en passant à côté de moi quand je suis côté couloir alors que 5 personnes avant elles ne m'ont pas frôlée,

À la petite conne qui fait semblant de ne pas voir la femme enceinte jusqu'au yeux qui pointe son bidou devant sa mètche même pas propre,

Au type chelou qui te fixe du regard depuis le fond de la rame en se grattant l'entrejambe,

Au pervers dégueu qui se frotte contre les filles debout quand c'est même pas l'heure de pointe avec la gaule,

Oui, à vous tous bande de losers du métropolitain parisien : vous avez gagné, je vous laisse les souterrains glauques à l'heure de pointe. Je m'en vais user mes chaussures sur mon vélo. Je ne vais même pas vous traiter.






____over and out____

jAne.